Le redémarrage d’EPOS ne pouvait signifier que le redéveloppement du modèle le plus célèbre, l’ES-14. Il s’agissait d’un haut-parleur à deux voies dans un boîtier relativement grand et d’apparence classique, qui devait être utilisé sur un support spécial. Le design devait être classique, pas de style de vie, juste des choses qui profitent au son, et aussi rectiligne que possible.

Il était intéressant d’analyser l’ancienne construction. On utilisait un woofer de 7″ avec une membrane en polypropylène et une bobine de suspension avec un énorme aimant, mais avec plusieurs couches d’enroulement VC pour alourdir toute la bobine et obtenir ainsi une sorte de roll-off dans la courbe de réponse du woofer. La taille du woofer ne correspondait à aucun standard – trop grand pour un haut-parleur de 6,5″, mais trop petit pour un haut-parleur de 8″. Mais c’était un choix judicieux, car il permettait d’obtenir plus de puissance dans les basses fréquences, comme avec un haut-parleur de 8″, et un caractère de moyennes fréquences similaire à celui d’un haut-parleur de 6,5″.

Noyer

Blanc mat

Noir mat

Le boîtier lui-même a plus ou moins le même volume que celui de l’ES-14 d’origine. Ce n’est pas une grande surprise, car le volume du boîtier est le résultat de la configuration du pilote et de la largeur de bande définie du haut-parleur. La forme du boîtier est toutefois différente. Le baffle avant est incliné vers l’arrière afin de synchroniser le woofer et le tweeter et de soutenir l’onde stationnaire entre l’avant et l’arrière. Comme la construction est un système bass-reflex, une ouverture est bien sûr nécessaire. Il se trouve à l’arrière du boîtier et la forme globale de l’ouverture a été choisie de manière à minimiser les bruits de circulation d’air. Pour compenser la résonance du tube ouvert du port, quelques ouvertures ont été pratiquées au centre du port. Afin d’éviter une perte des basses fréquences, ces ouvertures sont recouvertes d’un matériau souple qui a été accordé de manière à ne supprimer que les résonances indésirables du port.

Le boîtier est constitué d’une construction MDF à double couche, collée ensemble avec la dernière génération de colle d’amortissement. Cette dernière génération est plus consistante par rapport aux solutions plus anciennes et permet une production plus facile. Des entretoises supplémentaires ont été utilisées pour contrôler les modes de vibration du panneau et réduire le rayonnement indésirable de l’ensemble du caisson. À l’intérieur, peu de matériaux d’amortissement sont nécessaires.

La face avant est une pièce supplémentaire qui est collée et vissée sur le boîtier principal. Elle est biseautée à 45° afin de contrôler l’effet de diffraction dans la plage 2000-3000 Hz. Les premiers prototypes utilisaient des boîtiers carrés et il était impossible d’obtenir une bonne réponse en fréquence dans l’axe et hors de l’axe. Arrondir les coins n’était pas vraiment utile, seul le chanfrein rendait l’erreur de diffraction beaucoup plus petite et aidait à équilibrer la bande moyenne supérieure. Une méthode démodée, mais une solution utile. Le haut-parleur est livré avec une grille frontale, mais il n’est pas recommandé de l’utiliser pour écouter de la musique. Il s’agit plutôt d’une protection lorsque les haut-parleurs ne sont pas utilisés. Le tweeter lui-même est de toute façon protégé et la membrane en PP ne s’abîme pas facilement.

L’orientation de l’enceinte est une orientation plate de 4e ordre avec une fréquence d’accord de 38Hz. Elle correspond à la gamme fondamentale de nombreuses salles d’écoute et permet d’obtenir une gamme fondamentale rapide et précise lorsqu’elle est utilisée au bon endroit dans la pièce. Les bornes polaires sont des prises bananes de 4 mm montées sur une plaque métallique. Ces prises bananes utilisent très peu de métal en interne pour garantir le meilleur son – c’est l’une des belles idées de la conception originale et c’est mieux que d’utiliser des bornes « haut de gamme » très chères avec peu de métal, mais une étiquette de prix élevée. Ces prises individuelles transmettent le signal de l’amplificateur à un filtre à l’arrière du haut-parleur.

Le filtre d’origine utilisait très peu de composants et était extrêmement simple, le nouveau ES-14N suit l’expérience des 20 dernières années selon laquelle les composants électriques sont plus faciles à maîtriser que les filtrages mécaniques dans les unités de châssis. Auparavant, avant Klippel, la bobine multicouche du woofer original était conçue de telle sorte que le poids et la forte inductance des enroulements la faisaient rouler du woofer.

Le filtre d’origine utilisait très peu de composants et était extrêmement simple, le nouveau ES-14N suit l’expérience des 20 dernières années selon laquelle les composants électriques sont plus faciles à maîtriser que les filtrages mécaniques dans les unités de châssis. Autrefois, avant Klippel, la bobine multicouche du woofer original était conçue de telle sorte que le poids et l’inductance élevée des bobinages la faisaient rouler du woofer. Dans le nouveau woofer, la bobine n’a que deux couches et, grâce à des anneaux de compensation, l’impédance est très constante sur la course, ce qui empêche toute modulation du filtre. La bobine est conçue comme une bobine à air et n’ajoute pas de distorsion du noyau. Un aimant non compensé réagirait en effet avec un filtre, ce qui signifie que l’ancienne idée a du sens. Cependant, la manière de dérouler le woofer avec une inductance élevée a entraîné une autre série de problèmes – mais nous ne l’avons appris qu’au cours des 20 dernières années. Il y a une petite résistance entre le woofer et l’amplificateur dans la tour, afin de rendre la construction moins sensible aux différents facteurs d’amortissement. Au lieu de cela, un aimant plus grand contrôle l’orientation. Le tweeter n’utilise pas de ferrofluide dans la fente afin de supprimer la fréquence de résonance du tweeter. Le ferrofluide semble être une bonne idée, mais c’est une sorte d’huile qui change de comportement lorsqu’on joue de la musique. C’est un processus très non linéaire qui modifie le son en fonction du niveau et du style de musique. Les tweeters sans ferrofluide ont un son plus ouvert et plus naturel et présentent moins de compression dynamique que les tweeters standard avec ferrofluide. Le revers de la médaille : il faut un peu plus de filtre pour être sûr, mais la combinaison globale est beaucoup plus linéaire. Bien que la pointe du dôme métallique soit décalée à environ 30 kHz, un nouveau type de filtre a été ajouté pour l’exclure sans modifier le niveau en dessous de 20 kHz. La raison en est que les convertisseurs numériques modernes déplacent une grande quantité de bruit vers des fréquences plus élevées.

Impédance :

Le haut-parleur doit être une charge légère pour les amplificateurs – c’est pourquoi l’impédance moyenne est plus élevée que celle d’un haut-parleur habituel de 4 ohms. J’ai aussi fait une compensation dans les médiums pour que ce soit plus facile pour les amplificateurs à tubes.

Verzerrung:

Les haut-parleurs modernes devraient être en mesure de fournir une faible distorsion même à des niveaux élevés. En dessous des mesures @87dB et à 96@

Un haut-parleur de 7″ conçu pour être utilisé dans un haut-parleur ouvert, plus une compensation pour une bobine d’air avec une résistance plus élevée. Le choix du polypropylène comme matériau de membrane a été déterminé dès le départ. Le polypropylène est un excellent matériau – il est très résistant, peut être fabriqué avec différents matériaux de remplissage comme le MICA et peut même être moulé par injection pour obtenir des formes amusantes ou différentes épaisseurs. Combiné à une suspension en caoutchouc à faible amortissement, il fournit beaucoup de dynamique avec très peu de décoloration ».

La bobine mobile de 36 mm du châssis a été un choix relativement simple. Elle utilise un enroulement de 18 mm à deux couches de fil de cuivre sur un formateur TIL non métallique (le TIL est un mélange de fibre de verre et d’époxy). La forme de l’aimant a été optimisée à l’aide de simulations afin d’obtenir le meilleur comportement linéaire du châssis de basse et une très faible variation de l’inductance sur le mouvement de la bobine. Il en résulte les distorsions linéaires et d’intermodulation les plus faibles et se distingue nettement du système magnétique utilisé auparavant. L’aimant principal est de type ferrite, l’aimant de compensation de flux réduit le champ de fuite de l’aimant et règle le châssis de basse correct pour la taille du boîtier. Un disque en néodyme sur la pièce polaire rend le châssis de basse plus linéaire et un connecteur de phase métallique aide à dissiper la chaleur de la bobine. Toutes les pièces sont logées dans un saladier en plastique rempli de verre, très solide, fabriqué à partir de zéro. Ce matériau a été choisi pour sa combinaison de rigidité et de bon amortissement.

Pour permettre au haut-parleur d’être placé de manière optimale, un support spécial est disponible. La partie centrale est constituée d’une baguette de bois massive composée de 4 couches de bois collées ensemble avec la même colle amortissante que celle utilisée à l’intérieur de l’ES14N. La plaque supérieure est une plaque d’acier à double couche avec une couche de bitume entre les deux et la plaque inférieure est une plaque d’acier épaisse avec des pointes réglables. L’enceinte peut, mais ne devrait pas être livrée sans support, de sorte que d’autres supports de 55 cm de haut peuvent être utilisés. .